Smartphone, empreinte sanitaire, sociétale et écologique

Les smartphones ont redéfini notre façon de vivre, de travailler et d’interagir avec le monde qui nous entoure. Cependant, cette révolution technologique s’accompagne de défis considérables et de contraintes pour notre santé, à la fois mentale et physique.

Les smartphones ont radicalement modifié la façon dont nous interagissons avec le monde numérique, mais cette connexion constante peut avoir un impact sur notre santé mentale comme :

En 2022, la population mondiale a passée en moyenne 5 heures par jour par utilisateur sur son téléphone mobile (3.9 h pour les Français soit une augmentation de plus de 44% par rapport à 2019).

La dépendance aux smartphones a d’ailleurs un nom, il s’agit de “nomophobie” (pour “no-mobile-phone phobia”), décrit un état dans lequel les individus sont incapables de se séparer de leur téléphone, même pour de courtes périodes. Cette dépendance résulte de plusieurs facteurs interconnectés.

Il y a aussi d’autres syndromes appelés :

• FOMO (pour Fear of missing out en anglais), soit la peur de manquer une information importante. Cela se traduit par l’envie irrépressible de consulter son smartphone, en tous lieux et en tout moment ;
• RINGXIETY pour l’anxiété de la sonnerie pour les personnes qui ont l’impression d’entendre une notification ou une sonnerie sans que cela soit le cas ;
• SELFITE pour l’addiction aux selfies quitte à se mettre en danger.

La première source de dépendance réside dans les récompenses instantanées que les smartphones offrent. Les notifications, les messages, les likes sur les réseaux sociaux, et les réponses immédiates à nos requêtes stimulent la libération de dopamine, l’hormone du plaisir, dans notre cerveau. Cette gratification instantanée peut créer un cercle vicieux, nous incitant à consulter constamment notre téléphone en quête de récompenses.

De plus, les applications et les médias sociaux sont conçus pour être addictifs. Les concepteurs d’interfaces utilisateur utilisent des techniques de conception persuasives pour prolonger le temps que nous passons sur nos smartphones. Les fonctionnalités de défilement infini, les notifications constantes, et les mécanismes de gamification (méthode qui consiste à appliquer les codes et mécanismes attachés au monde des jeux vidéo) renforcent l’engagement de l’utilisateur, contribuant ainsi à la dépendance.

Le documentaire très intéressant sur le sujet et diffusé sur Netflix en 2020 appelé « Derrière nos écrans de fumée » traite du sujet et sonne l’alerte sur les dangers que provoquent nos chers bijoux, avec des interview de spécialistes et d’anciens employés des géants de la tech, des GAFAM et autres réseaux sociaux :

La dépendance aux smartphones peut entraîner des conséquences graves sur la santé mentale. Elle peut entraîner :

• Une anxiété accrue ;
• Une diminution de la concentration ;
• Des problèmes de gestion du temps ;
• Une diminution de la qualité du sommeil.

De plus, les personnes dépendantes de leur smartphone peuvent également ressentir une pression sociale accrue, car elles comparent constamment leur vie à celle des autres sur les réseaux sociaux, ce qui peut nuire à leur estime de soi et à leur bien-être émotionnel.

L’utilisation excessive de nos smartphones, en particulier avant le coucher, perturbe notre rythme circadien et directement notre sommeil.

Qu’est-ce que le rythme circadien ?
Il s’agit d’un cycle biologique qui dure environ 24 heures etqui régule nos fonctions corporelles telles que le sommeil, la température corporelle et la sécrétion hormonale. Il est influencé par la lumière du jour et joue un rôle clé dans notre horloge biologique, qui nous aide à s'adapter aux besoins de notre environnement. Une perturbation de ce rythme peut entraîner des problèmes de sommeil et d'autres problèmes de santé.

Lorsque nous utilisons nos smartphones juste avant de nous coucher, l’exposition à la lumière bleue émise par les écrans peut supprimer la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Cela a pour effet de retarder notre horloge biologique interne, perturbant ainsi notre rythme circadien. En conséquence, il devient plus difficile de s’endormir, de rester endormi et de bénéficier d’un sommeil profond et réparateur.

La fatigue résultant du manque de sommeil peut affecter la concentration, la mémoire, la prise de décision, et peut même contribuer à l’apparition de troubles de l’humeur, comme la dépression et l’anxiété. Les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement vulnérables, car ils ont souvent des besoins de sommeil plus élevés (9-10 h selon l’institut national du sommeil de de la vigilance), mais sont également plus susceptibles d’utiliser intensivement leurs smartphones.

Pour atténuer ces impacts sur le sommeil, il est recommandé de limiter l’utilisation des smartphones avant le coucher. Cela inclut l’établissement d’une “heure sans écran” avant d’aller dormir. Au lieu de naviguer sur nos téléphones, nous pouvons opter pour des activités relaxantes, telles que la lecture d’un livre ou la méditation.

Outre les effets sur la santé mentale, les smartphones posent également des défis pour la santé physique de leurs utilisateurs.

Les smartphones fonctionnent avec des ondes et donc émettent des rayonnements électromagnétiques radiofréquences avec leurs technologies sans fil embarquées (5G, 4G, 3G, 2G, WI-FI- Bluetooth) qui peuvent gêner et perturber certaines personnes.

A ELECTROMAGNETIQUE.COM, nous avons de plus en plus de gens quotidiennement au téléphone qui se plaignent et se disent sensibles aux ondes et rayonnements électromagnétiques. Ces personnes appelées EHS (pour électro hypersensibles) sont victimes du syndrome électrosensibilité aux ondes.

Dans un avis rendu, le 27/03/2018 , l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) suggère une prévalence (nombre de cas au sein de la population) de l’ordre de 5 %, soit un total considérable d’environ 3,3 millions de Français souffrant, sous une forme ou sous une autre et à des degrés variables, de sensibilité exacerbée
aux ondes électromagnétiques.

Aujourd’hui, l’électrosensibilité n’est pas officiellement reconnue comme maladie en France. Cependant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a :

• Reconnue, en 2005, qu’elle était « caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre » ;
• Classée en 2011 classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme (Groupe 2B) ».

Il parait donc évident de limiter aux maximum son exposition aux ondes et donc limiter l’usage de son smartphone.

L’utilisation prolongée des smartphones peut également entraîner des problèmes de postures, des douleurs musculaires et des troubles musculo-squelettiques, en particulier chez les utilisateurs intensifs.

Lorsque nous utilisons un smartphone, il est courant de pencher la tête en avant pour regarder l’écran, ce qui peut entraîner une augmentation du stress sur la colonne vertébrale et la nuque. Cette mauvaise posture, qualifiée de cervicalgie du texto, de “text neck” ou de “tech neck,” peut provoquer des douleurs au niveau du cou, des épaules et du dos. À long terme, cela peut contribuer au développement de troubles musculo-squelettiques, tels que des problèmes de disques intervertébraux et des douleurs chroniques.

Les membres supérieurs ne sont pas non plus épargnés. L’utilisation constante du smartphone sollicite les muscles des bras et des mains de manière répétée, ce qui peut entraîner des douleurs et des blessures, notamment des tendinites ou le syndrome du canal carpien.

Au-delà des considérations sanitaires, les smartphones ont façonné de manière profonde notre tissu social et sociétal. Leurs implications sur les relations humaines et l’éducation sont particulièrement marquantes.

Le télésnobisme est le fait pour une personne de consulter fréquemment son téléphone intelligent alors qu’elle est en pleine conversation avec une ou d’autres personnes physiquement présentes. Prenons comme exemple, les transports en commun, les salles d’attente de médecin et même les restaurants, … des gens muets, les yeux rivés sur leurs smartphones.

Encore, une fois, l’impact des smartphones sur nos relations sociales laisse songeur !

L’avènement des smartphones a entraîné un changement radical dans la façon dont nous interagissons les uns avec les autres, avec des conséquences significatives.

Alors que la communication numérique devient de plus en plus courante, les interactions en face à face semblent en souffrir ! Les smartphones ont introduit des défis dans la manière dont nous nous connectons, avec des problèmes tels que la déshumanisation de la communication et les malentendus en ligne.
Les échanges de messages textuels, bien que pratiques, peuvent manquer d’émotions et de nuances. De même, avec l’usage des emojis et emoticones dans la communication mobile a ses limites.

Les conversations en face à face sont souvent remplacées par des interactions numériques, ce qui peut entraîner un manque de connexion émotionnelle avec nos interlocuteurs.

Un échange de vive voix aurait sans doute éviter ce genre de désagrément ou bien celui-ci aurait été levé rapidement dans la discussion.

L’impact des smartphones sur la société se manifeste de manière significative à travers l’utilisation des réseaux sociaux. Ces plateformes, que l’on trouve sur les smartphones, ont créé un nouveau paradigme pour la construction de l’image de soi et des relations interpersonnelles.

Les plus jeunes, notamment les adolescents, qui sont à une période leur vie en pleine construction sont particulièrement friands et vulnérables de ces réseaux.

 

L’actualité en fait d’ailleurs état puisque plus de 40 états américains accusent le groupe META (FACEBOOK, INSTAGRAM et WHATSAPP) de nuire à la santé mentale de nos jeunes.

 

Les réseaux sociaux sont souvent des vitrines où l’on présente des moments choisis de nos vies avec des filtres et bien souvent les meilleurs…
Cette mise en avant sélective peut créer une pression pour paraître parfait. Les utilisateurs sont encouragés à afficher des photos retouchées, à mettre en avant des moments heureux, et à cultiver une image idéalisée d’eux-mêmes, ce qui peut contribuer à des sentiments d’insécurité et d’infériorité.

Les réseaux sociaux favorisent la comparaison constante, car il est facile de mesurer sa vie en fonction de celle des autres. Que ce soit en termes de réussite professionnelle, de beauté, de relations, ou de style de vie, la comparaison avec les autres peut entraîner des problèmes d’estime de soi et des sentiments de jalousie ou d’envie.

Les smartphones ont également un impact considérable sur le système éducatif et l’accès à l’information.

L’usage des smartphones en classe :
La présence de smartphones en classe soulève des questions sur la concentration des élèves, la qualité de l’enseignement et les opportunités d’apprentissage.
Rappelons que l’usage d’un smartphone ou téléphone mobile est interdite dans les écoles et collèges.

Accès à l’information et la désinformation :
Alors que les smartphones permettent un accès immédiat à une quantité énorme d’informations, cela a également donné lieu à des défis liés à la désinformation, à la manipulation de l’information (Fake news et même deep fake news grâce à l’intelligence artificielle) et à la surcharge d’informations.
D’où l’importance de faire preuve et d’éduquer les plus jeunes et plus vulnérables à l’esprit critique ainsi qu’au discernement.

Le smartphone, objet incontournable de notre quotidien, s’est imposé dans nos vies en nous apportant de nombreux bénéfices. Cependant, en dépit de son rôle essentiel dans le maintien du lien social, ce dispositif suscite des préoccupations majeures touchant la santé, la société et l’environnement.

Sur le plan de la santé, l’utilisation des smartphones engendre des défis notables pour le bien-être mental et physique des utilisateurs. La dépendance, souvent alimentée par des récompenses instantanées et des fonctionnalités addictives, provoque des impacts négatifs sur la santé mentale. Une surutilisation avant le coucher affecte le sommeil en perturbant le rythme circadien et en contribuant à des problèmes de sommeil, d’anxiété et de concentration. De plus, l’exposition aux rayonnements des smartphones soulève des inquiétudes, notamment la sensibilité aux ondes électromagnétiques.

Les impacts sociétaux des smartphones sont significatifs, modifiant profondément nos interactions sociales et nos modes de communication. L’utilisation intensive des smartphones dans les interactions quotidiennes peut entraîner des problèmes de communication en face à face, des pressions pour atteindre la perfection, et des effets de comparaison permanents, notamment sur les réseaux sociaux. Ces plateformes induisent des images idéalisées de soi, nourrissant un sentiment d’insécurité et de comparaison constante, en particulier chez les jeunes ou les personnes vulnérables.

Le smartphone a également affecté le système éducatif, soulevant des questions sur la concentration, la qualité de l’enseignement et l’accès à l’information. L’usage en classe soulève des préoccupations sur la concentration des élèves, et la surcharge d’informations via ces appareils peut contribuer à la désinformation et aux manipulations de l’information.

L’impact environnemental des smartphones est notable. De la production à l’utilisation et à la gestion des déchets, ces appareils ont un cycle de vie complexe et souvent nocif pour l’environnement. La fabrication des smartphones nécessite des matériaux divers, souvent rares, avec des processus polluants et une consommation d’énergie considérable. L’extraction des terres rares, les impacts sur la biodiversité, la gestion des déchets électroniques et l’obsolescence programmée représentent des défis environnementaux majeurs.

Le recyclage des smartphones, bien que crucial, est entravé par des obstacles tels que la difficulté de distinguer les matériaux dans le processus de recyclage. Alors que des millions de smartphones usagés dorment dans des tiroirs, ces appareils pourraient servir à d’autres personnes ou fournir des matériaux pour de nouveaux smartphones sans nécessiter l’extraction de nouvelles ressources naturelles. Cette surabondance de déchets électroniques aggrave la pression sur l’environnement.

En conclusion, la prise de conscience est le premier pas vers le changement ! Il est impératif que les fabricants, les consommateurs et la société dans son ensemble collaborent pour atténuer ces problèmes.
En fin de compte, la manière dont nous utilisons nos smartphones repose en grande partie sur nos choix individuels. Nous sommes les acteurs de la révolution technologique, et il est de notre responsabilité de les utiliser de manière réfléchie et responsable.

Il est temps de repenser notre relation avec les smartphones, de trouver un équilibre entre la technologie et notre bien-être, et d’adopter des pratiques plus durables. Finalement, nous pouvons faire des smartphones des outils qui améliorent notre vie, tout en minimisant leurs impacts négatifs sur notre santé, notre société et notre planète.

Aujourd’hui, à l’heure ou la préoccupation de l’écologie est de plus en plus importante, on entend régulièrement parler d’un mot : LA SOBRIETE.

Voici une liste non exhaustive de idées de solutions :

Aperçu

Téléphone filaire/sans fil et oreillettes anti-ondes

Kit mains libres anti-ondes stéréo AIR TUBE pour téléphones mobiles AIRCOM A1

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En stock

Choix des options

• faire l’acquisition d’un téléphone d’occasion ou reconditionné répondant à ses besoins avec une taille réduite afin de ne pas consommer trop de ressources et d’énergie (un téléphone plus petit sera moins énergivore) ;
• Privilégiez les marques proposant des mises à jour logicielles : Les mises à jour prolongent la durée de vie du téléphone, ce qui réduit le gaspillage électronique.
• favoriser un modèle solide (exemple : la marque CROSSCALL), démontable et évolutif (exemple : les marques FAIRPHONE et SHIFT afin de faire durer le smartphone le plus longtemps possible ;
• regarder ou demander la durée de disponibilités des pièces détachées au constructeur ;
• faites l’acquisition d’accessoires de protection (coques et verres trempés)
• Choisir un smartphone dont le DAS est le plus faible possible avec la possibilité d’y connecter un kit main libre AIR TUBE

 

 

• Lutter contre la dépendance aux smartphones implique de prendre conscience du problème et de cette dépendance afin de réduire l’utilisation excessive de ces appareils.
  Vous pouvez tout simplement consulter votre temps d’utilisation quotidien de votre smartphone via cette méthode :

• Pour la suite, cela peut inclure la mise en place de temps d’écran limités, la désactivation des notifications inutiles, la création de zones sans smartphone, et la promotion d’activités hors ligne pour restaurer un équilibre sain entre la vie numérique et la vie réelle.
• Préserver sa batterie avec de bonnes habitudes de recharge ;
• faire preuve sobriété électromagnétique en utilisant votre smartphone dans de bonnes conditions de réception de réseau (5G, 4G, 3G, …), désactiver les fonctions sans fils inutiles, vous trouverez sur un précédent article sur les bons usages du smartphone ;
• faire un transfert d’appel depuis son smartphone vers un téléphone fixe filaire lors que l’on se trouve à la maison ou au bureau ;
• Sobriété numérique en limitant l’usage de services en lignes réseaux sociaux et stockages de données (photos et autres…).

• Avant de le remplacer, se poser les questions selon la méthode BISOU.
• Si le smartphone est défectueux, faire appel à un réparateur indépendant ou le réparer vous-même grâce à des tutoriels (IFIXIT, SOSAV, COMMENT REPARER  ou tout simplement YOUTUBE).
• Plutôt que de le jeter ou de le laisser dormir dans un tiroir, revalorisez le soit en le vendant ou bien en le déposant dans une structure de réemploi (ressourceries ou réseau EMMAUS).